La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon a autorisé les investigations « de la dernière chance » demandées par les parents du petit Grégory Villemin, découvert noyé, pieds et poings liés, dans la Vologne, le 16 octobre 1984.
Six nouvelles recherches vont ainsi avoir lieu. Tout d’abord l’analyse du long cheveu retrouvé sur le pantalon de l’enfant, ainsi que celle du cœur des cordelettes qui ont servi à l’entraver. Ensuite, la recherche de traces de foulage (reliefs sur une page dus à la pression de l’écriture) sur la lettre de revendication du meurtre et la comparaison des voix du corbeau avec celle de plusieurs protagonistes de l’affaire. Enfin, la recherche d’ADN sur quatre personnes, deux couples voisins des Villemin, qui n’avaient pas été inquiétés au moment des faits, ainsi que l’étude de l’ADN au dos d’un timbre sur une lettre anonyme signée Corinne.
Me Moser, l’avocat des époux Villemin, s’est déclaré très satisfait de la décision de la justice. « Je suis ce dossier depuis 25 ans, dit-il, et j’ai le sentiment que plusieurs personnes ont participé de près ou de loin aux faits qui sont à l’origine de l’assassinat de Grégory Villemin. »
Quotimed.com, le 20/10/2010
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