> Enfants
Vingt magazines d'un coup ! Certes, ce sont des trimestriels, mais il fallait le faire. Les Editions Koutchoulou l'ont fait, en lançant le même jour (le 23 mars) dans toute la France 20 titres au miniformat (15 x 21), mais de 64 pages chacun. Une démarche qui entend notamment « démocratiser une presse jugée trop chère » avec un prix uniforme de 2,90 euros.
En avant pour la liste. Dès 1 an, les petits pourront s'intéresser, histoires simples, imagiers, jeux et comptines à l'appui, aux aventures d'un mini-hippopotame (« Poutou »), d'un bébé ours (« Oursinou »), d'un ourson et d'un petit lapin (« Peluchon) ou d'une vachette malicieuse (« Minivache »). A l'âge de la maternelle, 7 magazines veulent accompagner les découvertes des 3-6 ans : « Ponpon » (pour découvrir les mots), « Histoires du soir » (pour s'endormir), « Jakili » (une grenouille et ses amis lapins pour apprendre les premiers mots en image), « Coquillage » (des jeux pour assimiler les formes, les sons et les couleurs), « Petits Contes » (des classiques), « Vic et Tifenn » (danse, football..., les passions de deux enfants) et « Lucille » (les premières fois). Pour les 5-8 ans, six magazines aident à l'apprentissage de la lecture : « Grands Contes » (« les Trois Mousquetaires », « Peau d'âne », « Cendrillon »...), « Confiture » (des histoires pour rire et des jeux), « Stef et Pat » (autour du monde), « Zolizoo » (les drôles d'aventures des animaux du zoo), « Rois et Princesses » (le monde merveilleux des princesses), « Dis, papa ! » (des histoires incroyables de pirates, de dinosaures, d'extraterrestres...). Enfin, à partir de 7 ans, 3 titres pour comprendre, « Psy Junior » (la mort d'un grand-père, le divorce abordés dans une BD...), « Pitaya » (BD et jeux à thèmes écologiques), « School Girls » (des BD avec des héroïnes censées ressembler aux jeunes lectrices).
Les images de Millepages
Millepages édite pour les petits de jolis imagiers et dictionnaires, à la couverture épaisse et au format adapté aux mains enfantines (16 x 19 cm). « Mon gros imagier français-arabe » (à partir de 2 ans) s'ajoute ainsi aux imagiers français-anglais et français-allemand. Conçu avec l'aide de pédagogues et de linguistes, il réunit 1 000 mots de la vie quotidienne, illustrés, traduits en arabe et accompagnés de leur translittération (288 pages, 13,50 euros). Autre nouveauté, à partir de 2 ans également : « Mon imagier des comptines », avec une trentaine de comptines et de chansons, suivies des illustrations des principaux personnages et des moments forts du récit (128 pages, 10 euros). Des chansons aussi dans « Mon dico des chansons de France » (à partir de 5 ans) : une cinquantaine, de « A la claire fontaine » à « V'la l'bon vent », avec texte et portée et des illustrations de Mathilde Lebeau. Dans la même collection, « Mon gros dico » et des dicos français-anglais, des animaux, des pays du monde, de l'école, des mythes et légendes.
Des cahiers pour s'amuser
Des cahiers ? C'est ainsi que l'éditeur, Hatier, qualifie les titres de sa nouvelle collection, « le Roi de la récré ». Ils en ont bien la couverture souple et les pages à compléter mais pas le format (ils sont brochés à l'italienne, plus larges que hauts) ni les obligations, sinon celle de s'amuser. Dès 3 ans, on peut s'essayer à « Dessins et coloriages », avec ses dessins pleine page et colorés, à compléter au gré de l'imagination : on colorie les ailes du papillon ou le corps de la chenille, on décore les toits des maisons ou le manteau du roi, on invente le pelage du chat ou le motif des drapeaux. En prime, une ardoise magique pour s'entraîner à dessiner. A partir de 3 ans, aussi, « Collages et Découpages » : en face de chaque dessin, l'enfant trouve une page avec des motifs à découper pour décorer la robe de la princesse ou les arbres... (avec un support plastifié pour coller sans se salir). A partir de 5 ans, deux titres sont disponibles : « Activités pour jouer avec les mots » (dessins, découpages, collages pour apprendre diverses notions comme plus, moins, beaucoup, en rang, monter, descendre...) et « Activités pour jouer avec les nombres ».
Collection « le Roi de la récré », Hatier, 29,7 x 21 cm, 80 (3 ans) ou 128 pages (5 ans), 7,50 euros.
Les contes du mandarin
Le mandarin Zhu a rempli pour l'empereur de nombreuses missions, en Chine, mais aussi au Japon et aux Indes. Il a entendu de très nombreux récits, qu'il a consignés dans des carnets secrets. Il va les distiller au fil de ses rencontres. Les jeunes lecteurs à partir de 8-9 ans peuvent découvrir quelques-unes de ces histoires grâce au premier volume de la série « les Contes du mandarin ». Dans « l'Eventail magique », Zhu s'emploie à convaincre la fille de l'empereur, qui refuse de se marier, car, dit-elle, seuls les oiseaux sont fidèles dans leurs amours. Il lui raconte l'histoire du perroquet amoureux, puis la légende du bouvier et de la tisserande, le conte de la princesse aux énigmes, le conte du ballon de cristal, l'histoire de Meng, à la recherche de son mari parti bâtir la Grande Muraille et le conte de l'éventail magique, qui fait surgir le prince le plus merveilleux du monde. Six contes pour rêver, dans un livre au format carré, ponctués de quelques fines illustrations de Chen Jiang-Hong à l'encre de Chine.
« L'Eventail magique », Picquier Jeunesse, 20,5 x 20,5 cm, broché, 150 pages, 11 euros.
Les nouvelles aventures de Tara
Elle n'a pas encore le succès d'Harry Potter, mais elle ne se débrouille pas mal, la jeune Tara Duncan, la « sortcelière » pas comme les autres. Mêlant humour et suspense, le récit de ses premières aventures « Tara Duncan, les Sortceliers » a conquis plusieurs dizaines de milliers de lecteurs en moins d'un an. Ils seront contents de retrouver leur héroïne dans un nouveau gros roman, « Tara Duncan et le livre interdit » : pour libérer son ami Cal, Tara doit retourner sur AutreMonde, la planète magique ; elle y affrontera des monstres aux crocs très pointus, des complots en tous genres et l'effrayant Ravageur d'âme. Tara est née de l'imagination de Sophie Audouin-Mamikonian qui, outre ses activités d'écrivain, travaille avec l'association Douleurs sans frontière.
« Tara Duncan et le livre interdit », Seuil, 480 pages, 15 euros. Site www.taraduncan.com.
Au musée
Le musée d'Art moderne de la ville de Paris sort de ses murs avec une exposition au couvent des Cordeliers. Anri Sala présente cinq films vidéo réunis sous le titre « Entre chien et loup », avec un montage et une utilisation du son permettant de privilégier les différentes formes de perceptions. Les 6-12 ans sont invités à découvrir l'exposition et créer des images (vidéo et dessin) en trois séances. Réservations au 01.53.67.40.83.
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