Les résultats positifs de la phase II d’une immunothérapie contre le VIH viennent d’être rapportés par une équipe italienne, celle de Barbara Ensoli et d’Enrico Garaci (Rome). Le travail a été mené chez 87 sujets, tous sous traitement antirétroviral hautement actif (HAART). Ces données intermédiaires, à la 48e semaine, montrent une normalisation sélective et spécifique des fonctions immunitaires chez des patients ayant reçu un vaccin thérapeutique fondé sur la protéine Tat (ISS T-002).
La vaccination consistait en une protéine Tat recombinante administrée par voie sous-cutanée. L’immunisation n’a pas entraîné d’effets secondaires majeurs et la réponse immune apparaît durable. Notamment l’augmentation des cellules T régulatrices et la baisse de l’activation immunitaire ont été associées à une élévation, en valeurs absolue et relative, à la fois des CD4+T, des lymphocytes B, ainsi qu’à une baisse du pourcentage de CD8+T et des lymphocytes NK (natural killers).
Ce qui fait dire aux auteurs que la vaccination Tat se montre capable d’intensifier les divers protocoles de traitements antirétroviraux hyperactifs. Ils ajoutent que les effets thérapeutiques les plus importants ont été constatés chez les patients les plus immunocompromis.
Ces résultats encourageants justifient l’inclusion de nouveaux patients faisant passer la cohorte prévue de 128 à 160 volontaires.
« PLoS ONE », novembre 2010, vol. 5, n° 11, e13540.
Quotimed.com, le 15/11/2010
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