Ce pourrait être le premier représentant d’une nouvelle classe d’antirétroviraux dans l’infection à VIH. La corticostatine A, qui est la version synthétique d’un extrait d’éponge marine, le Corticium simplex, a été testée avec succès in vitro sur les deux souches de VIH1 et 2 par une équipe du Scripps Research Institute en Floride. Le composé agit en se liant fortement à la protéine virale Tat, un activateur puissant de l’expression du gène VIH, ce qui empêche le virus de se répliquer, y compris à d’infimes concentrations. Ce nouvel inhibiteur serait efficace sur les cellules infectées de façon récente mais aussi de façon chronique. Les chercheurs n’ont pas observé de toxicité au niveau cellulaire.
Cell Host and Microbe, publié le 20 juillet 2012.
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