L'incidence des hémopathies malignes à type de lymphomes non hodgkiniens, associées à l'infection par le VIH a significativement décru depuis l'introduction des traitements antirétroviraux très actifs (HAART).
Une étude de cohorte européenne, coordonnée à Copenhague (Dr Ole Kirk et al.), chez plus de 8 500 patients, montre une réduction par un facteur 6 du nombre de ces affections entre septembre 1995 et mars 1999. Cette observation est significative pour tous les sous-types des LNH, mais elle est observée surtout pour les lymphomes cérébraux primaires.
On savait que la charge virale et le nombre des CD4 représentent deux facteurs d'association avec le diagnostic de LNH. Après le début d'un traitement par HAART, les patients présentant une altération immunitaire importante et une mauvaise réponse virologique sont ceux qui sont le plus à risque de présenter un LNH.
9e Conférence sur les rétrovirus, Seattle
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