Selon les chiffres officiels, le nombre de séropositifs en Russie en 2011 a augmenté de 5 % par rapport à 2010, soit quelque 62 000 cas supplémentaires et un taux de morbidité établi à 43,4 pour 100 000 habitants. « Une féminisation de l’épidémie est malheureusement en cours. Dans 13 régions de Russie, plus de la moitié des contaminations par le VIH concernent les femmes », a constaté le chef des services sanitaires, Guennadi Onichtchenko. La transmission du virus par voie sexuelle a accusé une hausse de 4,5 % des cas sur 3 ans : elle représente près de 40 % des nouveaux cas en 2011. La consommation de drogues par injection intraveineuse reste le premier vecteur de contamination (responsable de 57,6 % des cas).
Selon M. Onichtchenko, la Russie a enregistré près de 600 000 cas de personnes contaminées par le VIH depuis 1987. L’ONUSIDA, lui, considère que 980 000 personnes vivaient avec le VIH en 2009.
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