Les associations de lutte contre le sida qui depuis quatre ans demandent la levée de l’interdiction de soins de conservation pour les personnes séropositives au VIH et aux hépatites virales décédées, devaient être reçues pour une réunion à la Direction générale de la santé. Mais elles avaient prévenu : « Une nouvelle série de concertation d’expertise technique est inutile », regrettant que le ministre de la Santé n’ait pas répondu à leur demande. « En laissant la DGS seule, et non son cabinet, organiser cette réunion, le ministre voudrait faire croire que le problème se limiterait à la mise en place d’une expertise », regrettaient-elles.
Les associations ont pourtant répondu à la convocation du directeur général de la santé mais ont décidé de quitter la réunion prévue à 14 heures « Organisée sans concertation, sans ordre du jour, la réunion a été présentée comme une nouvelle discussion technique. Pourtant, tous les éléments nécessaires à une prise position politique sont réunis depuis plusieurs années en faveur de la fin de l’interdiction des soins funéraires, notamment dans les avis du Conseil national du sida », ont-elles indiqué dans un communiqué. Elles demandent une prise de position publique des ministres concernés et la modification immédiate de l’arrêté interdisant les soins funéraires.
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