Le vieillissement de la population européenne à l'horizon 2050 devrait conduire à une augmentation de la part des dépenses de protection sociale dans le Produit intérieur brut (PIB), avec cependant des disparités importantes en fonction des pays, souligne une étude prospective publiée il y a quelques jours.
Cette étude des services statistiques du ministère de l'Emploi et de la Solidarité (DREES) a évalué l'impact du vieillissement sur les dépenses de protection sociale dans six pays (Allemagne, Espagne, France, Italie-Royaume-Uni, Suède), où la hausse des dépenses de retraites et de santé ne devrait être que partiellement compensée par la baisse des prestations familiales et des dépenses de chômage.
Elle conclut que la hausse des dépenses de protection sociale entre 2000 et 2050 sera beaucoup plus modérée en Suède (entre 1,5 et 3,5 points de PIB) qu'en Italie et en Espagne (5 à 8 points de PIB supplémentaires).
Dans tous les cas, la part des dépenses de retraites devrait augmenter, entre 2000 et 2050, de 3 points de PIB minimum à 5,4 points maximum en moyenne pour ces six pays. La hausse des dépenses de santé se situe, dans le même temps, en moyenne entre 1,5 et 3 points de PIB.
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