VHC : 1,49 % de cas positifs lors de la deuxième journée de dépistage

La deuxième journée de dépistage de masse de l'hépatite C organisée le 18 octobre dernier par les trois syndicats de biologistes et le syndicat de l'industrie du diagnostic in vitro confirme l'importance de l'opération.

En effet, 14 620 personnes se sont présentées ce jour-là dans les 1 402 laboratoires d'analyses qui participaient à cette opération, réalisée pour la deuxième année consécutive.
Deux cent dix-huit tests positifs, soit une prévalence de 1,49 %, ont été constatés. Soixante-treize tests ont été déclarés douteux. On se souvient que lors de la journée de dépistage précédente (« le Quotidien » du 17 novembre 2000), 22 000 personnes s'étaient alors présentées dans les laboratoires d'analyses et deux cent cinquante-six cas avaient été déclarés positifs, soit 1,13 %.
Pour les organisateurs de cette opération, les résultats de cette année doivent être cependant nuancés. En effet, expliquent-ils, si l'on s'intéresse à la seule population dépistée pour la première fois (les 70 % de nouveaux cas, puisque 30 % des personnes avaient déjà été déclarées positives lors d'un test précédent), le taux de cas où l'on a décelé la présence du virus est ramené à 1,15 %. « Il devient alors comparable, expliquent le biologistes, aux résultats de l'année précédente et à la prévalence nationale de la contamination par le VHC. »
L'intérêt de cette opération est cependant tout à fait évident, dans la mesure ou en deux ans, plus de 37 000 personnes ont été dépistées et que 474 personnes ont alors découvert leur séropositivité.
Cette enquête et les questionnaires remplis en cette occasion par les personnes qui se sont présentées dans les laboratoires, a confirmé des risques accrus pour trois catégories : chez le usagers de drogues, le taux de séropositivité atteint 14,17 %; chez les transfusés, il est de 2,93 % ; enfin, chez les adeptes du piercing ou du tatouage, il est de 2,17 %.
On notera aussi que, parmi les volontaires pour ce dépistage, 11,16 % avaient déjà un proche contaminé par le VHC et 16,33 % se disaient exposés professionnellement au virus.