L'OBSERVATOIRE national de l'enfance en danger (Oned), créé par une loi de janvier 2004, demande au gouvernement, dans son premier rapport annuel, de « repenser » la protection de l'enfance « sans l'appauvrir ». Il insiste sur la nécessité de mieux coordonner le rôle de la justice et des départements. Dans le même temps, cent personnalités réclament un débat national sur le sujet. L'appel est signé notamment par les ex-ministres Ségolène Royal (Famille), Elisabeth Guigou (Justice), Claude Bartolone (Ville), Marie-George Buffet (Sports), le pédopsychiatre Marcel Rufo, la défenseure des enfants Claire Brisset, ou encore les élus UMP Louis de Broissia et Claude Goasguen.
Philippe Bas, ministre délégué à la Famille, a indiqué qu'il était favorable à un projet de loi réformant la législation de 1989 sur la protection de l'enfance. Il préconise un « tronc commun » dans la formation des instituteurs, des médecins, des juges et des policiers travaillant avec des enfants. Il évoque, comme l'Oned, le renforcement « du rôle de coordination du président du conseil général » et une meilleure circulation de l'information entre les services.
L'enfance en danger, c'est plus de cent enfants qui décèdent chaque année de maltraitance.
Observatoire de l'enfance en danger
Vers une réorganisation
Publié le 06/09/2005
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7795
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