Le projet de loi européen visant à réduire le nombre d'animaux utilisés à des fins scientifiques, a franchi une nouvelle étape mardi après son approbation par les représentants des 27 États de l'Union. Le projet doit encore être examiné devant le Parlement européen, sans doute en septembre, avant d'être définitivement adopté. Le texte prévoit notamment que « les expérimentations animales soient remplacées, dans toute la mesure du possible, par une méthode de substitution scientifiquement satisfaisante ». Il demande également que « la douleur et la souffrance infligées aux animaux soient réduites au minimum ». Le projet souligne que l’utilisation d’animaux ne peut être réalisée que pour les expériences ayant pour but de faire avancer la recherche sur l’homme, les animaux et les maladies. Depuis 2009, l’Union Européenne a interdit les tests sur animaux de produits cosmétiques, excepté pour les tests de toxicité de longue durée qui seront bannis en 2013. Si la loi est votée, les expériences sur des grands singes tels que les chimpanzés, les gorilles et les orangs-outans seront interdites. Il y aura une « restriction stricte » pour l'utilisation de primates. Mais l’interdiction pure et simple de l’expérimentation animale demandée par des associations de défense des animaux ne sera probablement pas retenue ne serait-ce que pour éviter une délocalisation de la recherche.
Vers une limitation de l'expérimentation animale dans l'Union européenne
Publié le 11/05/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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