Un chauffe-eau solaire et chaufferies biomasse pour la blanchisserie du CHU de Limoges. « Depuis 2005, le CHU de Limoges s’est inscrit dans une démarche de respect de l’environnement », explique Jennifer Alexandre, ingénieur en bâtiment et travaux publics et responsable des services techniques et du projet immobilier du CHGU de Limoges. Son projet basé sur l`énergie solaire, une source d’énergie totalement gratuite et écologique, a été mis en route sur le bâtiment de la blanchisserie du centre hospitalier universitaire. Il s’agit de l’installation d’un groupe de production d’eau chaude sanitaire, alimenté par des panneaux solaires. 31 m2 de panneaux solaires en kit ont été acquis1 et installés en septembre 2009. Cette installation va permettre d’éviter d’économiser près de 3 400 kg de dioxyde de carbone par an. Un système de fonctionnement hydraulique réchauffe l’eau en circulant à l’intérieur des panneaux solaires. Une mesure d’ensoleillement pour l’année 2007 a été réalisée. Les 18 000 kWh par an ainsi obtenus vont permettre de couvrir, grâce aux panneaux solaires, près de la 47 % des besoins énergétiques nécessaires pour la production d’eau chaude sanitaire de la blanchisserie. La partie restante sera produite par la chaufferie, elle-même alimentée à 60 % par la chaudière biomasse qui alimente par ailleurs tout le CHU (9 mégawatt).
Solaires photovoltaïques et thermiques au pôle Énergie du CH d’Alès. Le pôle d’énergie vise à garantir à l’ensemble des bâtiments du nouvel hôpital2 des ressources énergiques3, tout en utilisant de façon optimale les techniques favorisant les économies d’énergies et les énergies renouvelables. Fruit d’un partenariat entre un groupe d’entreprises privées (Gespace/Dalkia) et le centre hospitalier d’Alès dans le cadre d’un partenariat public/privé (PPP), ce pôle est l’un des premiers du genre en France qui a un tel engagement dans une démarche de développement durable et de Haute Qualité environnementale (HQE). Ses financeurs sont l’Ademe, le conseil régional, le conseil général du Gard et le Feder (Fonds européen de développement régional). Il comprend notamment 70 m2 de panneaux solaires photovoltaïques installés en façade qui autoriseront une économie de 525 kg de CO
Maison de retraite Les Tilleuls. Haute-Provence. 80 lits répartis dans 76 chambres. Située sur les bords de la Durance, aux portes du Lubéron. Solaire thermique.
Accompagné par le bureau d’études Adret ainsi que le cabinet d’architecture Groupe 6, le maître d’ouvrage s’est inscrit dans une démarche de qualité environnementale dès sa conception, avec pour objectif une diminution des consommations d’énergie et l’utilisation des énergies renouvelables. L’installation solaire a été dimensionnée pour la production d’eau chaude sanitaire à 55 °C. L’installation comprend 120 m2 de capteurs qu’alimentent deux ballons de stockage d’eau chaude de 4 000 litres chacun. Les capteurs sont orientés plein sud, inclinés à 30° et intégrés en toiture en lieu et place des matériaux de couverture traditionnelle. « L’énergie solaire permet de couvrir plus de la moitié des besoins en eau chaude de l’établissement », observe Roland Caton, responsable des services techniques de l’établissement. L’appoint est assuré par une chaudière au gaz (370 kW). Une chaudière à bois (250 kW) est dédiée au chauffage central d’octobre à fin mai. L’installation de production d’eau chaude a fait l’objet d’une garantie de résultats solaires (GRS), obligatoire pour bénéficier des aides publiques. Ce contrat, qui lie les différents professionnels de l’opération5 avec le maître d’ouvrage, garantit la production solaire annuelle de l’installation. La GRS porte généralement sur les quatre premières années d’exploitation et peut être prolongée. Comme tout autre système de production d’eau chaude, le système solaire nécessite la mise en place d’un contrat de maintenance. Cette opération qui a coûté en 2006 79 000 euros HT, dont 80 % d’aide de l’Ademe et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a dégagé, pour la production d’eau chaude sanitaire, des économies de 116 700 kWh par an et évité le rejet de 24,5 tonnes de dioxyde de carbone par an.
2. Psychiatrie, maison de retraite, blanchisserie, cuisine, écoles d’infirmiers et d’aides soignantes et internat.
3. Chaud, froid, eau, électricité, sécurité…
4. Comparativement au gaz naturel.
5. Gespace, fabricant de capteurs, bureau d’études, installateur et éventuellement l’exploitant.
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