Adieu le vieux détecteur de mensonges, bonjour l'IRM fonctionnelle. Le procédé est prêt à détecter criminels et terroristes, affirme un article publié cette semaine dans « Nature ».
L'auteur se fait l'écho des travaux de chercheurs de la faculté de médecine de Philadelphie (Pr Daniel Langleben et coll.) : en analysant l'activité du cerveau, ils affirment pouvoir, dans 99 % des cas, distinguer le mensonge de la vérité. « Un mensonge est toujours plus compliqué que la vérité, explique Rugen Gur, l'un des membres de l'équipe. Vous pensez un peu plus et l'IRM fonctionnelle saisit cela. »
Jusqu'à présent, les résultats étaient fondés sur l'activité cérébrale moyenne d'un groupe de personnes. Désormais, on peut voir comment le cerveau « s'allume » selon les cas pour chaque individu.
« On ne peut pas dire si une personne utilisera un jour une bombe, précise le Pr Langleben. Mais on peut utiliser l'IRM fonctionnelle pour trouver l'information cachée. Nous pouvons demander : est-ce que X est impliqué dans l'organisation terroriste Y ? »
Restent des incrédules, qui expliquent que l'enjeu, dans les expériences de laboratoire, n'a rien à voir avec celui d'un interrogatoire, quand on risque de perdre son emploi ou sa réputation, voire d'être condamné à mort. Et restent les éthiciens, qui se demandent si on doit défendre le droit des individus à garder leurs pensées pour eux.
L'HISTOIRE DU JOUR
Vérité et mensonge
Publié le 22/09/2005
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7807
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