Dr Brigitte Virey, présidente du Syndicat national des pédiatres français (SNPF)
« La situation est compliquée pour les pédiatres. Nous venons encore de le voir avec la publication des revenus des médecins par la CARMF : les pédiatres de secteur I ont perdu 4,3 % de leurs revenus en 2015 ! Or même avec 16 000 euros [de recettes] en plus dans la convention, ces revalorisations ne nous permettront pas de remonter [dans l'échelle des revenus]. À part la majoration d'un euro sur les consultations pour les enfants de 0 à 6 ans, toutes les autres revalorisations sont prévues après les élections présidentielles et législatives. Je crains que nous n'ayons pas tout… Par ailleurs, une grande incertitude demeure autour du médecin traitant de l'enfant. Notre patientèle va-t-elle baisser ? Nous verrons cela avec Nicolas Revel [DG de la CNAM], qui nous reçoit demain. »
Dr Éric Perchicot, président du Syndicat national des spécialistes des maladies du cœur et des vaisseaux (SNSMCV)
« Les sommes prévues dans la nouvelle convention ne sont pas suffisantes pour attirer les jeunes vers l'exercice libéral. Pour les cardiologues, la première revalorisation de la consultation spécialisée (CSC) interviendra au 1er juillet 2017, après les élections. L'horizon est donc très imprécis, sans parler du comité d'alerte. Par ailleurs, nos honoraires en cardiologie se font aussi sur des actes techniques, sur lesquels nous n'avons rien eu ! Et nous ne sommes pas à l'abri de baisses de tarifs, comme le PLFSS le prévoit pour les radiologues. Enfin le secteur II est toujours stigmatisé. »
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