Chers Confrères,
C'est bien tardivement que je mêle ma voix aux défenseurs des vaccins. Je serai bref pour rappeler quelques évidences.
Début 1944 une épidémie de diphtérie a décimé la classe de mon beau-frère qui n'eut la vie sauve que par une trachéotomie réalisée sur la table de la cuisine.
Lors du débarquement en Normandie, l'armée allemande où le vaccin n'était pas obligatoire a perdu des centaines d'hommes du tétanos ; chez les Alliés, on a enregistré une dizaine de décès (ceux qui ont observé un cas de tétanos, avant le curare, s'en souviendront toute leur vie).
Il est possible que certains vaccins nouveaux induisent chez certains sujets des pathologies, ce qui n'est pas prouvé. Mais vacciner, se faire vacciner, est une obligation morale : protéger les autres. Si un enfant non vacciné était mort, quel serait le remords des parents ! Si l'enfant vacciné développait une pathologie, les parents auraient des regrets mais ils auraient contribué à la protection des autres, fait leur devoir.
Et puis ne pas oublier de vacciner contre la grippe tout le corps médical, les enseignants, les caissières des grandes surfaces etc. Tous ceux qui peuvent la propager.
Sans oublier la vaccination contre le pneumocoque et la coqueluche après 60 ans…
Regards croisés
Euthanasie : le modèle belge est-il la solution pour la fin de vie ?
La rédaction retient quelques dates pour vous…
À l’école
Bientôt un nouveau PAI pour allergie
40 % manquent de calcium
Le lait se tarit chez l'enfant