La notion de groupes "à risque" conditionne certaines priorités vaccinales. Ce terme a diverses acceptations. Dans la première, il désigne certaines circonstances exposant à un risque infectieux particulier : professionnels de santé et infections à transmission respiratoire, éleveurs et zoonoses, voyageurs et fièvre jaune ou hépatite A...etc. Dans la deuxième acceptation, le risque concerne une éventuelle décompensation – d’une insuffisance cardiaque, d’une bronchite chronique… - à l'occasion d'une infection. Enfin certains patients sont à risque parce qu'ils sont plus réceptifs à un agent pathogène donné et/ou susceptibles de faire des formes plus sévères : déficits en complément et infections à méningocoque récidivantes, aspléniques et infections à pneumocoque...
Si les recommandations vaccinales, qui ont un objectif de santé publique, concernent toute la collectivité, la notion de risque individuel amène à proposer des attitudes vaccinales adaptées à l’exposition et éventuellement à la mesure de l’immunité. La mise à disposition de nouveaux vaccins plus performants (vaccins conjugués ou avec adjuvants) ou réservés aux immunodéprimés (vaccin hépatite B pour les insuffisants rénaux ou futurs vaccins staphylocoque...) va faire évoluer la vaccination chez certains patients fragiles (diabétiques, patients atteints de pathologies inflammatoires chroniques, greffés, cancéreux...) à haut risque infectieux.
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