Hormis une étude anglaise publiée en 2004 et dont les résultats sont discutables sur le plan méthodologique, aucune association n’a été mise en évidence entre la vaccination, en particulier contre l’hépatite B, et la survenue d’un premier épisode démyélinisant évocateur de sclérose en plaques. De même, l’étude VACCIMUS n’a pas mis en évidence d’augmentation du risque de survenue d’une poussée dans les deux mois suivant une vaccination chez les patients atteints de sclérose en plaques (1). Enfin, l’analyse issue de la cohorte neuropédiatrique KIDSEP conclut à l’absence de lien entre la vaccination contre l’hépatite B chez l’enfant et le risque de survenue ultérieure d’une atteinte démyélinisante du système nerveux central, incluant la sclérose en plaques, quels que soient le nombre d’injections, le délai et la marque du vaccin (2). A suivre…
2- Mikaeloff Y, Caridade G, Suissa S and Tardieu M.Hepatitis B vaccine and the risk of CNS inflammatory demyelination in childhood. Neurology 2009 ; 72(10) : 870-1.
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