UNE CAMPAGNE de vaccination sans précédent a commencé à Dieppe, épicentre d’une épidémie de méningite liée à une souche particulièrement virulente de méningocoque, le B14:P1-7,16. L’épidémie a fait 21 morts depuis 2003 en Seine-Maritime et sa prévalence est de 2,9 pour 100 000 habitants, presque le double de la moyenne nationale (1,5). Pour la campagne baptisée MenBvac, des équipes de quatre médecins vont se relayer pour vacciner, en deux ans, les 330 000 enfants et adolescents du département. La première vague concerne les enfants de 1 à 5 ans de Dieppe et de la commune voisine d’Offranville (3 800 enfants recensés, 2 700 rendez-vous pris). Après deux jours de rodage, le rythme des vaccinations devrait passer dès aujourd’hui à une moyenne de 430 par jour. Gratuite, la vaccination n’est pas obligatoire et certains parents hésitent encore. Avant la piqûre, les parents ont un entretien avec le médecin pour dépister d’éventuelles contre-indications. Dans une lettre d’accompagnement remise aux parents, le centre régional de pharmacovigilance de Rouen évoque la possibilité d’événements indésirables, qui peuvent apparaître jusqu’à 15 jours après la vaccination et doivent être signalés.
Infections invasives à méningocoques
Vaccin pour 330 000 enfants
Publié le 13/06/2006
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7978
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