Vaccin contre l'hépatite B : pour bébé, c'est oui

Publié le 24/09/2008

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FAMILI

Octobre

FAUT-IL vacciner bébé contre l'hépatite B ? La question taraude bien des parents. Et la réponse de « Famili » est sans ambiguïté. «Oui, sans aucun doute», précise le spécialiste consulté. L'intérêt de faire vacciner les nourrissons à 5, 6 et 16 mois pour une maladie qui ne semble concerner que l'adulte est que, une fois vacciné, plus besoin de rappel. «En trois injections, on est protégé toute sa vie» contre une affection qui fait entre 1 000 et 2 000 morts chaque année. Aux parents réticents, alarmés par les polémiques sur le lien avec la sclérose en plaques – aucune étude scientifique sérieuse ne l'a établi, souligne la revue –, le Dr Philippe Grandsenne précise : «Cette maladie s'attaque à la myéline, une substance graisseuse qui recouvre les fibres nerveuses. Or celles des nourrissons en sont très peu pourvues: la myélinisation se constitue progressivement au cours des sept premières années.» Donc, aucun risque pour bébé. Et que ceux qui pensent que dix injections en quelques mois contre onze maladies, c'est trop, se rassurent : «Leur système immunitaire pourrait faire face à des vaccins supplémentaires sans aucun danger.»

MARIE FRANCE

Octobre

Quand la thyroïde dysfonctionne

«QU'ELLE FASSE du zèle ou passe en RTT, suivi médical et écoute de son corps sont les meilleurs remèdes pour préserver le confort de votre vie quotidienne.» Sautes d'humeur, palpitations, troubles du sommeil, sensation d'avoir toujours chaud ou, à l'inverse, sensations d'épuisement, de sécheresse de la peau, de frilosité, derrière tous ces maux se cache peut-être la même «petite glande en forme de papillon située à la base du cou», explique « Marie France ». Ses pages « santé » d'octobre sont destinées aux trois millions de personnes en France, surtout des femmes, qui souffrent d'un dysfonctionnement de la thyroïde. Une maladie, une vraie, avec laquelle «on peut vivre», mais qu'il faut savoir détecter le plus tôt possible.

Quels sont les facteurs déclenchants, comment surveiller les symptômes sans s'affoler, quels traitements peut proposer le médecin, pourquoi les femmes sont plus touchées que les hommes, le magazine tente d'expliquer et de rassurer. Pas d'affolement, donc, même en présence d'une boule palpable : «Une femme sur deux de plus de quarante ans a des nodules. C'est simplement la manière de vieillir de la thyroïde.» Mais il faut surveiller (dans 5 % des cas, il s'agit de cellules cancéreuses) : palpation, échographie et éventuelle cytoponction, «ni douloureuse ni dangereuse».

COSMOPOLITAN

Octobre

Santé des dents

SE BROSSER les dents, au moins deux fois par jour, c'est bon pour les dents. Ça, on le savait déjà. « Cosmopolitan » propose huit autres réflexes dont certains mettent à mal quelques idées reçues. Le chewing-gum, par exemple, «est une bonne idée après les repas, à condition qu'il soit sans sucre et que l'on n'en abuse pas». La mastication, en augmentant le débit salivaire, permet de chasser les débris alimentaires et de limiter la déminéralisation. Quant aux bonbons, il est conseillé de les croquer plutôt que de les sucer. «Quitte à faire un écart sucré, mieux vaut effectivement que le contact des dents avec l'ennemi soit le moins long possible», souligne le mensuel. Pour la même raison, les sodas et les jus de fruits sont plutôt à boire avec une paille. En revanche, les sodas light ne sont pas une solution : ils évitent le risque de carie mais favorisent l'érosion de l'émail en raison de leur acidité. Terminer son repas par un fruit n'est pas non plus la meilleure habitude qui soit. Plutôt finir par le fromage, conseille le magazine : non seulement le calcium est bénéfique pour l'émail, mais les protéines qu'il contient ont un effet protecteur car ils modèrent les attaques acides produites par le sucre des fruits.

AVANTAGES

Octobre

Le qi quoi ?

« UNE GYMNASTIQUE de santé » qui compte plus de 30 000 pratiquants en France ? Le qi gong «a de plus en plus la cote», affirme « Avantages ». S'il partage avec les arts martiaux les mêmes enchaînements lents et fluides, il n'en fait pas partie. Car le qi gong est une branche de la médecine chinoise traditionnelle axée sur la prévention. Il permet de faire circuler le qi, l'énergie vitale qui anime le corps, pour retrouver l'harmonie et préserver la santé. «La répétition des mouvements synchronisés à la respiration permet d'agir sur les zones de tensions, en libérant les méridiens», explique le magazine. Détente immédiate, mais pas seulement. À moyen terme, le qi gong «renforce l'immunité, diminue le stress et l'anxiété et fait baisser l'hypertension artérielle». Dans les maladies longues, il peut être associé aux traitements (chimiothérapies) «afin de diminuer certains effets secondaires». La Fédération de qi gong est présidé par un médecin acupuncteur, le Dr Yves Réquena.