Insensiblement, Philippe Douste-Blazy a changé de registre : ses conversations sont principalement axées sur la « gouvernance » du système de soins où il semble suivi par nombre d'acteurs du système. Mais, quand on lui a suggéré de prendre son temps, il s'est rebellé. Le déficit, cette année, sera de douze milliards d'euros, pas de onze, et chaque jour qui passe coûte cher à la société.
Le réalisme commande d'enrayer l'hémorragie : les Français ne comprennent pas qu'un déficit excessif peut entraîner l'effondrement du système. Et les médecins savent que, si des mesures ne sont pas prises rapidement pour réduire les coûts ou augmenter les recettes, c'est à eux que le gouvernement s'en prendra. Tout le monde a donc intérêt à ce que le financement de l'assurance-maladie soit raisonnablement assuré, et le plus tôt possible.
D'ailleurs pourquoi la négociation de la réforme devrait-elle empêcher des mesures d'urgence, par exemple la hausse de la CSG ? M. Douste-Blazy ne veut pas d'un énième plan de sauvetage. Il veut une réforme en profondeur. L'un n'empêche pas l'autre.
Urgence
Publié le 21/04/2004
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7525
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