Dans un rapport consacré aux munitions à l'uranium appauvri utilisées dans les Balkans et en Irak, les experts de la Royal Society britannique préconisent de nouvelles recherches en raison du manque de données expérimentales sur les effets de l'utilisation de ces munitions. Tout en estimant qu'elles ne comportent « probablement pas » de risques sanitaires, le Pr Brian Spratt, qui a dirigé les travaux, estime que « sans mesures complémentaires, on ne peut pas exclure une augmentation significative du risque de cancer du poumon au sein d'un petit nombre de soldats qui ont pu être exposés à de fortes doses d'uranium appauvri dans des situations extrêmes ». Parmi les nouvelles investigations préconisées par les experts, figure un « nouveau plan » de suivi médical à long terme des soldats après un conflit, certaines particules ingérées pouvant se loger dans les poumons et les ganglions lymphatiques.
La Grande-Bretagne a cependant repris depuis le 20 février dernier, en Ecosse, ses exercices de tir de munitions à l'uranium appauvri, malgré l'opposition de la population locale, qui s'inquiète des effets potentiels de ces tirs sur l'environnement.
Uranium appauvri : les Britanniques continuent leurs recherches et leurs tirs
Publié le 28/05/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6925
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