ENCORE « En attendant Godot », encore, oui. Mais on se doit de recommander chaudement cette nouvelle production, très forte, très belle, très pure. Un accomplissement de tout ce qu’écrit Beckett, au soupir près. Une mise en scène très musicale. Un décor très sobre et superbe, de Giulio Lichtner, des lumières de Christian Pinaud et une chorégraphie de Jean-Claude Gallotta qui a travaillé avec l’équipe à Grenoble, car, soulignons-le, cette excellente production vient de la Maison de la Culture, le Cargo, autrefois aujourd’hui « MC2 ».
Rien de lugubre, au contraire des lumières blanches qui pourraient dire une certaine espérance. Pas gai pourtant. Terrible. Les femmes accouchent au-dessus d’une tombe, c’est tout notre malheur. Les partitions sont interprétées avec une sensibilité, une précision, une fraternité, une humanité magnifiques par Gilles Arbona, remarquable Vladimir (Albert), Thierry Bosc, si humain Estragon, Patrick Zimmermann, le féroce Pozzo, Georges Ser, Lucky aux cheveux blancs, tellement malmené dans ses vêtements de music-hall, enfin Garlan Le Martelot, l’enfant. À voir, à revoir.
Théâtre de l’Athénée, à 19 heures mardi, à 20 heures du mercredi au samedi, représentation supplémentaire le samedi 28 à 15 heures Durée : 2 h 10 sans entracte (01.53.05.19.19). Texte aux éditions de Minuit.
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