PARIS
Une adaptation de Dorothy Parker présentée par une jeune compagnie qui s'est fixé comme but de donner la parole aux femmes sur scène. Pour résumer « Une valse », l'équipe nous dit que la scène est à New York dans les années 1930. Trois femmes dans la solitude et qui rêvent d'en sortir : l'une s'étourdit dans la mondanité, l'autre s'accroche au téléphone qui ne sonne jamais, la dernière, « Mimi », est racontée en creux … « histoire presque muette ». Annabelle Cerezo a traduit, adapté et met en scène le texte de Dorothy Parker qu'interprètent Nicolas Bibaut, Laurie Catrix, Laure de Clermont-Tonnerre, Francine Thomas.
La Compagnie du Cerisier, 6, rue Vicq-d'Azir, 75010 Paris, les 27 et 28 avril à 21 h, le 29 avril à 15 h. Durée : 1 h 30 (06.63.37.19.96).
BANLIEUE
« May »
C'est d'après un scénario d'Hanif Kureishi, « The Mother », que Didier Bezace a composé « May ». Le patron du Théâtre de la commune d'Aubervilliers a développé cette saison un cycle consacré aux figures de la mère. Avec le scénario de l'écrivain anglais, nous plongeons dans le monde de l'ultra-libéralisme et comment il peut araser une société. May, épouse qui va devoir affronter le veuvage, mère, grand-mère, femme simple, vit dans un monde où la recherche d'un bonheur partagé n'est plus à l'ordre du jour, chacun doit s'en tirer comme il le peut. C'est Geneviève Mnich qui incarne cette figure de notre monde et en même temps ce grand personnage de théâtre, une raison de plus d'aller à Aubervilliers...
Théâtre de la Commune d'Aubervilliers, du mardi au samedi à 21 h, en matinée le dimanche à 16 h 30, relâches exceptionnelles les 22, 29, avril, 1er, 8 et 17 mai. Du 20 avril au 3 juin (01.48.33.16.16).
« Faut pas payer ! »
L'extraordinaire spectacle que nous avait présenté Jacques Nichet, à Toulouse, puis à Nanterre – et en tournée –, revient à Nanterre pour un cycle de représentations, et nous vous intimons un ordre : allez-y ! Allez-y en famille et voyez comment le théâtre peut en dire énormément sur le monde lorsque c'est Dario Fo qui nous régale d'une histoire puisée dans la réalité italienne et une histoire qui vaut pour beaucoup d'autres, et lorsqu'une équipe époustouflante, dirigée par un grand metteur en scène, la prend en charge. C'est épatant et bouleversant, on rit sans cesse et, en même temps, on prend de plein fouet les leçons politiques. Marie-Christine Orry, Agathe Molière, pour n'en citer que deux, sont magnifiques, comme tous leurs camarades.
A voir, revoir, pour entendre Dario Fo si bien traduit par Valeria Tasca et si bien mis en scène et joué.
Théâtre de Nanterre-Amandiers, à 20 h 30, du mardi au samedi, à 15 h 30 le dimanche, du 25 au 29 avril, puis du 2 au 25 mai (01.46.14.70.00).
REGION
« Du malheur d'avoir de l'esprit »
La pièce d'Alexandre Griboïedov (1790-1829), composée en 1824, fut longtemps interdite en Russie. Le héros, Tchatski, celui qui a « le malheur d'avoir trop d'esprit », s'en prend aux forces emblématiques du pouvoir. L'auteur ne trouva pas d'éditeur … Cette pièce est en ce moment présentée aux Célestins de Lyon. L'ardent Philippe Torreton en est l'interprète principal, très bien entouré, notamment de Ninon Brétecher, Chloé Réjon, Louis-Do de Lencquesaing, mis en scène par Jean-Louis Benoît. La traduction est d'André Markowicz.
Théâtre des Célestins, jusqu'au 22 avril (04.72.77.40.40). Puis à Marseille, à la Criée, du 10 mai au 10 juin (04.91.54.70.54). Le texte est publié par Babel/Actes Sud.
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