Une troisième semaine de grève pour les attachés des hôpitaux

Publié le 25/11/2001

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Déçus par les propositions des pouvoirs publics, les médecins attachés, en grève depuis quinze jours dans les hôpitaux, ont reconduit leur mouvement pour une durée illimitée. Ils sont emmenés par l'Association des attachés hospitaliers de France (AAHF) et l'Association des médecins urgentistes hospitaliers de France (AMUHF) et ont désormais le soutien du Syndicat des urgences hospitalières (SUH), du Syndicat des gériatres des Hôpitaux de Paris et du Syndicat des attachés en gérontologie.
Leur principale revendication la titularisation des attachés ayant plus de quatre ans d'ancienneté et plus de quatre vacations par semaine -, a reçu au ministère une fin de non-recevoir, tout comme leur demande de prise en compte de l'ancienneté dans la rémunération (« le Quotidien » du 20 novembre). Le gouvernement est en revanche prêt à engager un toilettage statutaire qui passerait par une revalorisation de la vacation et l'instauration d'une prime de précarité. A plus long terme, il serait également disposé à installer un groupe de travail sur l'amélioration, voire la réforme, du statut d'attaché. Un programme qui ne « soulève pas l'enthousiasme » des intéressés dont la mobilisation ne paraît pas avoir fléchi au fil des jours de grève. A l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP, d'où est parti le mouvement), les grévistes étaient aussi nombreux pour la deuxième semaine du mouvement que pendant la première : 53 % des attachés y étaient en grève lundi dernier, plus de 59 % mardi, 54 % mercredi, 48 % jeudi. Une délégation d'attachés retourne mercredi au ministère pour une nouvelle entrevue.

K. P.