Sur un modèle animal

Une thérapie cellulaire améliore la SLA

Publié le 30/05/2013
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UNE TRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES humaines chez un modèle de souris de sclérose latérale amyotrophique (SLA), apporte une amélioration de la fonction cardiaque et de la survie. Masatoshi Suzuki et coll. (Université de Madison, États-Unis) ont utilisé des cellules souches mésenchymateuses adultes prélevées dans la moelle osseuse humaine. Ils leur ont fait subire une modification génétique pour leur faire produire des facteurs de croissance, notamment du GDNF (glial cell line-derived neurotropic factor) et du VEGF (vascular endothelial growth factor). Le but est d’aider à réduire les endommagements des cellules nerveuses.

Les motoneurones endommagés

Les cellules ont été implantées directement dans les muscles des animaux, là où sont susceptibles de débuter les dommages affectant les motoneurones. Le modèle animal a été créé en utilisant un gène d’une la forme de SLA humaine d’origine génétique.

Les résultats montrent que cette thérapie cellulaire retarde l’apparition des signes de SLA, et le déclin musculaire et que cela améliore la survie. « La combinaison des deux facteurs est plus efficace que chacun pris isolément. »

Les cellules injectées ont survécu 9 jours et ne se sont pas transformées en neurones.

L’utilisation de cellules souches mésenchymateuses adultes évite les dangers tumoraux associés aux cellules souches embryonnaires, notent les chercheurs, qui espèrent travailler bientôt dans une orientation clinique.

Molecular Therapy, 28 mai 2013.

Dr BÉATRICE VUAILLE

Source : Le Quotidien du Médecin: 9246