LE TRAVAIL a été réalisé sur des prélèvements de tumeurs de 168 patientes porteuses de cancer du sein de moins de 3 cm. À chacun de ces prélèvements tumoraux était associée l’information sur son évolution.
Le génome des cellules tumorales a été analysé par des puces dites « CGH-array », qui permettent de faire une comparaison directe de l’ADN tumoral et de l’ADN normal et de détecter les amplifications ou les pertes de matériel génétique.
« Nous avons ainsi pu distinguer deux groupes de patientes selon la nature des profils et le nombre d’altérations génétiques survenues dans leurs tumeurs du sein. » L’un est à bon pronostic (pas de développement de métastases à 5 ans) et l’autre à mauvais pronostic.
La « signature ADN », selon les termes des chercheurs, comporte des modifications dans 3 régions chromosomiques différentes : des gains au niveau des chromosomes 2 et 8 et une perte sur le chromosome 3.
Ces résultats, avant de pouvoir être utilisés en routine, doivent être confirmés dans des études prospectives et à une plus grande échelle. Une étude est déjà en cours de réalisation pour valider cette signature sur une autre population de patientes.
Eléonore Gravier, Olivier Delattre et coll., « Genes Chromosomes and Cancer », publication en ligne.
Quotimed.com, le 06/10/2010
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