Les sédatifs ne doivent jamais être prescrits d'emblée mais uniquement si les mesures non médicamenteuses sont insuffisantes pour permettre soins et explorations en toute sérénité. Mais aucun médicament n'a fait l'objet d'études ni a l'AMM dans cette indication, alors qu'il est évident qu'on y recoure déjà et que c'est parfois indispensable. La prescription doit être adaptée à la sémiologie de l'agitation : une agitation anxieuse orientera vers une benzodiazépine à action rapide et demi-vie courte; dans l'agitation délirante on optera plutôt pour un neuroleptique. La dose sera la plus faible possible, de préférence per os, à surveiller et réévaluer régulièrement; le traitement sera instauré pour une courte durée : on ne devrait plus voir de patients qui ont été mis sous sédatifs pour une agitation et les prennent toujours des années après !
Une sédation au cas par cas et réfléchie
Publié le 20/11/2009
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Source : Le Généraliste: 2505
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