Selon un travail américain, un extrait de Scutellaria barbattae est dotée d'une forte cytotoxicité sur des cellules cancéreuses ovariennes.
« Etant donné l'utilisation croissante des médecines complémentaires chez les patients cancéreux, expliquent Bethan Powell et coll., nous avons testé in vitro la cytotoxicité d'extraits aqueux de quinze herbes chinoises traditionnelles ayant de prétendues propriétés anticancéreuses sur des lignées de cellules de cancers de l'ovaire et du sein. »
Une de ces herbes, Scutellaria barbattae, est apparue effectivement dotée d'une cytotoxicité de 100 % (11/11) sur les lignées tumorales ovariennes testées ; la cytotoxicité a été de 50 % (2/4) seulement dans les cellules tumorales du sein. Les lignées cellulaires proliférantes résistantes exprimaient de forts niveaux de bcl2. La transfection des lignées ovariennes les plus sensibles par bcl2 a provoqué une protection notable contre l'apoptose ; toutefois, cette protection n'a pas été observée dans les autres lignées transfectées.
« Gynecologic Oncology », novembre 2003, vol. 91, pp. 332-340.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature