Oméga 3 et dépression

Une relation inverse

Publié le 27/06/2004

Article réservé aux abonnés

> Compléments alimentaires

PLUSIEURS ETUDES épidémiologiques ont montré une association entre la consommation d'acides gras oméga 3 et la prévalence de la dépression. Au Japon, où la consommation de poisson est très élevée, le taux de dépression est particulièrement bas (de 0,35 % à 0,46 % de la population totale) ; en Europe et en Amérique du Nord, la prévalence est de 12,76 %. De même, en Islande, où l'alimentation est riche en poisson, le taux de dépression est bas, comparé aux pays de même latitude.
Plusieurs études d'observation renforcent l'hypothèse d'un lien entre oméga 3 et dépression. L'une d'entre elles a mis en évidence chez 34 sujets ayant une dépression sévère - comparés à 14 volontaires sains - un fort déficit en oméga 3 des phospholipides et du cholestérol plasmatique. Un travail récent portant sur 3 800 personnes âgées de plus de 60 ans a montré que les sujets ayant des symptômes dépressifs avaient un rapport oméga 6/oméga 3 de leurs phospholipides plasmatiques plus élevé que celui des sujets normaux, indépendamment de l'existence ou non d'une athérosclérose.

Amélioration des symptômes.
Enfin, comme le montrent différents essais thérapeutiques, l'administration d'oméga 3 améliore les symptômes dépressifs. Dans une étude en double aveugle contre placebo (Stoll, 1999), trois patients sur cinq qui ont reçu 9,6 g d'oméga 3 constatent une amélioration de leurs symptômes dépressifs et une augmentation de la durée de leur rémission (en revanche, les épisodes de manie sont peu améliorés). De même, un essai en double aveugle (Su, 1999) a montré une amélioration significative dans le groupe de patients recevant 9,6 g d'oméga 3 dès la quatrième semaine, amélioration qui devient nette à la sixième semaine. Enfin, en 2002, une étude effet-dose (Peet et coll.) a été réalisée chez 70 sujets dont la dépression résistait aux traitements antérieurement prescrits. Certains ont reçu un placebo, d'autres 1 g, 2 g ou 4 g d'EPA ; leur traitement antidépresseur antérieur était maintenu. Dans cette étude, les scores d'échelles d'évaluation de la dépression sont significativement meilleurs, par rapport au groupe placebo, dès l'administration de 1 g d'EPA ; cette efficacité est maximale à 4 g d'EPA.

Conférence de presse organisée à Paris par les Laboratoires Vie et Santé.

OmegaCalm, riche en EPA

Les Laboratoires Vie et Santé proposent OmegaCalm, un nouveau complément alimentaire riche en EPA destiné à favoriser l'équilibre émotionnel. Il s'agit de capsules de gélatine de poisson, dans lesquelles est concentrée une huile de poisson sauvage dosée à 1 000 mg d'EPA et 400 mg de DHA pour une dose journalière (4 capsules/jour). Cette répartition EPA/DHA repose sur des données de la littérature scientifique. Un fort dosage en EPA exercerait un effet positif sur les différentes composantes de l'humeur (tristesse, manque d'énergie, baisse de moral...). OmegaCalm est ainsi particulièrement indiqué en cas de troubles émotionnels qui peuvent être les précurseurs de troubles de type dépressif.

> Dr BRIGITTE VALLOIS