Comme dans les grandes zones urbaines, la tuberculose demeure un problème de santé publique à Paris. Au total, en 2010, 502 cas de tuberculoses maladie (TM) et 53 cas d’infections tuberculeuses latentes (ITL) ont été déclarés au Centre de lutte antituberculeuse de Paris (Clat 75), peut-on lire dans l’article d’Arthur Fournier et col. Le taux de déclaration de TM des résidents parisiens était de 22,7 pour 100 000 en 2010, soit 3 fois supérieur au taux national (8,1pour 100 000). Il a toutefois diminué d’environ 60 % en 8 ans. Paris est le deuxième département le plus touché après celui de la Seine-Saint-Denis. En 2010, les sujets en situation de précarité représentaient 26 % des cas ; 73 % des patients étaient nés à l’étranger, dont la moitié en Afrique subsaharienne. Les hommes représentaient 63,3 % des cas de TM déclarés, avec un âge moyen de 44 ans. Une localisation respiratoire était retrouvée dans 86 % des cas et elle était exclusive dans 76 % des cas. Onze cas (2,2 %) présentaient une multirésistance à l’isoniazide et à la rifampicine. Les taux de déclaration au Clat 75 de cas de tuberculose selon l’arrondissement de résidence montrent, comme depuis plusieurs années, une plus grande concentration des cas dans l’est et le nord de la capitale. La grande majorité des cas était déclarée par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris.
Une préoccupation de santé à Paris
Publié le 12/06/2012
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9140
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