Afin de ne pas entretenir une vaine querelle par « Quotidien du Médecin » interposé, jusqu'à ce jour, j'ai gardé le silence. Mais à la relecture de la réponse des Prs Lemaire et Jardé à ma tribune du 30 mars (« Quotidien du Médecin » du 15 mai), je suis contraint d'apporter les précisions suivantes :
- « l'évaluation de la balance risques/bénéfices et l'adaptation des procédures aux risques » ne constituent pas « de nouveaux paradigmes » ! On croit rêver ! C'est l'un des fondements de l'obligation réglementaire et de la nécessité des essais cliniques, encadrés par la loi de 1988.
- l'appréciation du bénéfice individuel de la recherche n'est pas « la véritable colonne vertébrale de la loi Huriet » (j'ajoute Sérusclat). Une telle présentation est réductrice, stupide… et malveillante !
En revanche, les Prs Lemaire et Jardé n'apportent aucune réponse à la nécessaire évaluation des comités de protection des personnes (CPP), rendue encore plus impérative que la répartition aléatoire des protocoles suppose que tous les comités offrent les mêmes garanties de compétence et de rigueur.
Tel n'est pas le cas.
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