En cas de lésion médullaire au-dessus de la quatrième vertèbre cervicale, la paralysie du diaphragme oblige à recourir à une ventilation mécanique. À l'aide d'une préparation ex vivo chez la souris néonatale, des chercheurs (Cregg JM. et al., cell Reports, 17 octobre 2017) ont identifié un réseau rachidien excitateur capable de déclencher des impulsions phréniques en l'absence d’influx médullaire. Ce réseau pourrait être impliqué dans le réflexe de sursaut et d’inspiration d’air, une réponse primitive face au danger, comme crier et haleter (signaux moins rythmiques et à intervalles plus longs que ceux provoquant la respiration). À l’aide de techniques optogénétiques, les chercheurs ont pu donner à ce réseau de nerfs moteurs phréniques un rythme plus rapide, similaire à celui de la respiration. Ils ont montré que ce réseau « latent » peut être exploité pour rétablir la fonction diaphragmatique après lésion cervicale haute (hémisection C2) chez des souris et des rats adultes. Leur but serait d’arriver à développer un dispositif de stimulation diaphragmatique.
Tétraplégie
Une piste pour un pacemaker diaphragmatique
Publié le 18/12/2017
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du médecin: 9628
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature