C’est une « erreur de communication », selon la direction de la polyclinique Bordeaux Nord, qui a conduit à annoncer à ses trois fils le décès d’une femme de 60 ans suivie pour cancer depuis 2005.
Victime d’un malaise, lundi matin, lors du traitement préalable à une séance de chimiothérapie, la patiente est immédiatement ranimée par un urgentiste. Ce dernier, après avoir pris l’avis d’autres médecins, annonce cependant aux enfants que leur mère, placée sous appareil respiratoire, « est très certainement cliniquement morte ».
Accourus à la clinique, les trois fils refusent de signer la décharge autorisant à débrancher l’assistance respiratoire. Et sur leur insistance, vers 15 heures, la patiente est transférée au CHU de Bordeaux. Un scanner est réalisé, qui ne confirme pas la mort cérébrale. Et, dans la nuit, quatorze heures après son malaise, la malade se réveille.
La famille pourrait porter plainte, pour qu’une enquête précise les éventuelles négligences commises. De son côté, la direction de la polyclinique propose une rencontre entre la patiente et sa famille et les médecins concernés.
Quotimed.com, le 20/10/2010
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