Une nouvelle organisation non gouvernementale (ONG), nommée STOP (Stop Trafficking Of People), veut lutter contre le trafic d'êtres humains, annonce sa fondatrice, Célhia de Lavarene, journaliste américaine.
STOP, dont le siège sera à New York, entend ouvrir trois bureaux, un au Timor, un au Kosovo et un en Bosnie, ainsi que des antennes dans les pays d'origine de jeunes femmes et mineures exploitées. « Nous souhaitons établir des contacts avec les polices locales et faire pression afin qu'elles protègent les jeunes femmes », précise Célhia de Lavarene, qui a dirigé, pour les Nations unies, un programme de lutte contre le trafic d'êtres humains en Bosnie-Herzégovine. Pendant deux ans, son équipe, composée de 145 policiers bosniaques et 55 policiers internationaux, a conduit 240 « raids » dans des bars et night-clubs, qui ont permis de « libérer 265 victimes, dont 10 % de mineures ».
STOP compte uvrer là où l'ONU a un mandat d'opération de maintien de la paix et « dénoncer, si nécessaire, les agissements de son personnel ». Elle envisage aussi d'accompagner psychologiquement les femmes et de les aider à se « se réinsérer dans la société ». L'ONG, qui estime avoir besoin de 6 millions de dollars pour son lancement, espère se financer, entre autres, auprès de milliardaires comme George Soros ou Bill Gates.
Une ONG contre le trafic d'êtres humains
Publié le 12/06/2003
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7352
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