« Parce que le respect des zones fumeurs - non-fumeurs n'est pas entièrement acquis et que le tabagisme passif est un danger contre lequel chacun peut lutter », le Comité français d'éducation pour la santé et l'assurance-maladie ont fait réaliser une nouvelle signalétique tabac, composée de sept visuels prêts à être affichés dans les lieux publics et de travail (restaurants, gares, transports en commun, taxis, etc.).
Les cancers comme les infections respiratoires ne sont pas le lot des seuls amateurs de tabac qui inhalent leurs ammoniac, acétone, formol et monoxyde de carbone quotidiens. La fumée, qui contient plus de 50 substances cancérogènes, est libre d'aller où elle veut : elle ne s'arrête pas à la porte ouverte, ou rarement fermée, du fumeur qui a le sens de la convivialité. « Il est essentiel que chacun se mobilise pour protéger la santé des non-fumeurs », affirment le CFES et la CNAMTS, qui se veulent porteurs d'un « message de citoyenneté universel ».
« L'espace sans tabac, commentent-ils avec mille précautions de langage, met en scène un groupe : une dimension humaine et conviviale qui invite au respect de l'autre ». L' « espace fumeurs, lui, évoque simplement l'acte de fumer, sans connotation négative ni représentation dévalorisante du fumeur ». Reste à savoir si les 15 % de fumeurs qui continuent d'enfumer (2) « les espaces qui invitent au respect de l'autre » vont jouer le jeu. Quant aux trois Français sur quatre qui se disent gênés par la fumée des autres (3) pourront-ils respirer sans être traités d' « emmerdeurs » ?
(1) Commande auprès du CFES par télécopie : 01.41.33.33.91?
(2) Enquête IPSOS (DGS-CNAMTS-CFES), 27-28 avril 2001.
(3) Baromètre santé 2000, CFES-CNAMTS.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature