Après Jérémy et Keren, nés en novembre, c’est au tour de Raphaël de voir le jour à partir d’ovules congelés, annonce le Pr René Frydman, de l’hôpital Antoine-Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine). Raphaël, 3,550 kg, se porte bien, ainsi que sa maman, ajoute le gynécologue-obstétricien.
Alors que le projet de révision de la loi bioéthique doit être discuté à l’Assemblée, à partir de mardi prochain, le Pr Frydman précise qu’il a utilisé la technique de la congélation lente. Assimilée à de la recherche sur l’embryon, interdite en France, la vitrification n’est toujours pas autorisée, malgré son efficacité. « La congélation des ovocytes est un développement de la fécondation in vitro qui permet de préserver la fertilité de la femme, particulièrement en cas de traitement anticancéreux susceptible de l’altérer », rappelle le spécialiste.
Le projet de loi devrait permettre de lever le blocage sur la technique de vitrification. Mais pour le Pr Frydman, les députés devraient aller plus loin en autorisant la recherche sur l’embryon car d’autres innovations thérapeutiques sont attendues dans le cadre de la procréation médicalement assistée.
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