Une nouvelle campagne de la Mutualité sur le médicament

Publié le 05/04/2001

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L A Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF) lance une nouvelle campagne d'information et de publicité sur le bon usage du médicament.

Des messages dans la presse quotidienne et régionale en avril et en septembre, et des spots télévisés sur France 3 lors du 19/20 en avril (cela a déjà en fait commencé dès mars), puis en juillet, août et septembre, mettront l'accent sur l'efficacité du médicament lorsque la prescription du médecin est correctement respectée. Il s'agit aussi d'encourager le recours aux génériques.
Un second message vante les valeurs de « solidarité et d'égalité de traitement » de la Mutualité. « Chacun mérite les meilleurs soins, quels que soient son âge et sa santé », affirme ainsi cette publicité.
Mais au-delà de la campagne, la Mutualité va lancer un nouveau « plan d'action » sur le médicament, en créant notamment un observatoire du médicament, qui lui permettra « de disposer d'informations fiables, de construire des indicateurs pertinents et pérennes et de réaliser ses analyses stratégiques et prospectives ».
Régulièrement, l'observatoire publiera des études précises. La première, rendue publique par la FNMF, prend la forme d'un mémento qui analyse le marché et les dépenses de médicaments à la charge de l'assurance-maladie, et bien évidemment des mutuelles.
La FNMF consacre 18 milliards de francs, soit 32 % de ses dépenses, au remboursement complémentaire des médicaments, et les veinotoniques sont la première classe thérapeutique concernée par cette prise en charge.
On peut comprendre dès lors la détermination des responsables de la la FNMF d'obtenir des pouvoirs publics le déremboursement des médicaments de cette classe thérapeutique qui constitue, pour elle, une source de dépenses très élevées, puisque la plupart de ces spécialités ne sont prises en charge par la Sécurité sociale qu'à 35 % et que 65 % de la dépense incombent à la Mutualité. En revanche, en cas de déremboursement, elle ne serait plus tenue de rembourser ces prescriptions à ses adhérents. Autant d'économies qui seraient alors réalisées.