L’arrivée des agents antiviraux directs ont transformé la prise en charge de l’hépatite C. Désormais la prise orale s’impose comme le schéma thérapeutique de référence. Une nouvelle option thérapeutique sans interféron, Olysio® (siméprévir), vient d’être mise sur le marché. Elle est indiquée chez les patients atteints par le virus de l’hépatite C de génotype 1 ou 4. Les malades doivent être intolérants ou inéligibles à un traitement par interféron et devant être traités en urgence. Dans une étude de phase IIb, randomisée en ouvert, l’association siméprévir et sofosbuvir a été évaluée pendant 12 et 24 semaines chez des patients infectés par le virus de l’hépatite C de génotype 1. 167 patients ont été répartis dans deux cohortes différentes. L’association siméprévir (SMV)-sofosbuvir (SOF) a été évaluée versus SMV-SOF et ribavirine. Résultat, une réponse virologique soutenue de 90% a été observée dans la première cohorte vers 94 % dans la seconde.
Pour autant, d’autres schémas de traitement doivent être envisagés selon le profil des patients. Chez les patients naïfs de traitement ou rechuteurs, une trithérapie associant Olysio® à la posologie d’un comprimé par jour avec un interféron pégylé et la ribavirine pendant 24 semaines peut être prescrite. La durée de traitement est doublée dans le cas de patients cirrhotiques, coïnfectés par le VIH.
En ce qui concerne la tolérance du produit, les évènements indésirables les plus fréquents sont la fatigue, les céphalées et les nausées. Cette nouvelle alternative thérapeutique est disponible depuis le 3 juin dernier.
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