Pour pallier la qualité variable des tests allergiques basés sur les extraits de peaux mortes de chiens, des chercheurs de l’institut Karolinska de Stockholm ont mis au point une molécule chimérique qui combine les quatre lipocalines Can f 1, Can f 2, Can f 4 et Can f 6, c’est-à-dire les principaux allergènes présents chez le chien.
Étude aux rayons X
Les chercheurs se sont servi des rayons X pour étudier les propriétés structurelles de cet assemblage, et ont observé que le résultat était le même qu’avec un mélange équimolaire des différents allergènes mais ils se fixaient mieux aux IgE de patients allergiques aux chiens que chaque allergène pris séparément.
Ce dernier test suggère que cette molécule pourrait être utilisée pour élaborer des tests allergiques plus sensibles, ce qui ne pourra être prouvé que lors de tests de sécurité et de fiabilité que les chercheurs suédois entendent bien mener dans les mois qui viennent.
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