La mission commune d’information de l’Assemblée nationale et du Sénat sur les toxicomanies a tenu mercredi sa réunion constitutive. Cette mission fait suite au débat ouvert cet été après les déclarations de Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, qui, s’appuyant sur un rapport de l’INSERM, avait suggéré l’ouverture « à titre expérimental » de salles de consommation. Le projet appuyé par des scientifiques comme le Pr Françoise Barré-Sinoussi, des associations réuni au sein d’un collectif (Asud, Anitea, Act Up, Gaïa Paris, Safe, SOS Hépatites Paris, salledeconsommation.fr, AIDES, AFR, Élus santé publique et territoires, Élus locaux contre le sida, Sidaction) et des élus locaux regroupés dans l’association Élus, santé publique et territoires (ESPT) avait soulevé une vague de contestation. Le Premier ministre, François Fillon, avait tranché en jugeant ces dispositifs « ni utiles ni souhaitables ».
C’est dans ce contexte que les présidents UMP du Sénat, Bernard Larcher et de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, avaient indiqué dès le mois d’octobre leur intention de créer une mission : « Sujet de société et de santé publique, (la toxicomanie) mérite d’être abordée avec une certaine hauteur de vue. Il convient aujourd’hui d’en actualiser la réflexion. »
La mission d’information, composée de 15 sénateurs et 15 députés, est coprésidée par le député PS Serge Blisko et le sénateur UMP François Pillet. Deux rapporteurs ont été nommés, la députée UMP Françoise Branget et le sénateur radical Gilbert Barbier. La mission a inclus dans son périmètre d’investigations les politiques de santé publique, de sécurité publique et d’action sociale. Elle s’est donnée jusqu’au mois de juin 2011 pour formuler ses propositions.
lequotidiendumedecin.fr, le 16/12/2010
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature