Le Pr Bruyère (Liège) a présenté les résultats d'une méta-analyse* lors d’une communication orale durant l’ECCEO, une étude non publiée. Ce travail porte sur l'ensemble des antidépresseurs et le risque de fracture, et plus particulièrement sur les ISRS et les tricycliques. Les 20 essais cas-contrôle et les 11 études de cohorte ont mis en évidence une augmentation du risque de fracture de 30 % globalement pour tous les antidépresseurs, quelle que soit la localisation, de 40 % pour les ISRS et de 15 % pour les patients recevant des antidépresseurs tricycliques. Pour l'épidémiologiste, "le risque est modéré mais significatif concernant les ISRS et les tricycliques, et en attendant de plus larges études prospectives il serait souhaitable de mesurer la perte osseuse chez les personnes à risque traitées par ces molécules et d'intégrer les antidépresseurs au même titre que les traitements par corticoïdes dans l'évaluation du risque ostéoporotique"
Une méta-analyse qui casse
Publié le 20/04/2012
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*Bruyère, "Antidepressant use and fracture risk: a meta-analysis", http://hdl.handle.net/2268/115725
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Source : Le Généraliste: 2601
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