POPULAIRE, charmeuse, pas franchement très fiable, telle était la Mini des années 1960, fruit de l’imagination fertile de Sir Alec Issigonis. En troquant son statut de voiture du peuple à l’anglaise contre celui de star, elle s’est façonnée une image de « premium car ».
BMW, propriétaire de la marque Mini, remet aujourd’hui le couvert avec la Countryman. Quarante centimètres plus longue que la Mini traditionnelle, cette nouvelle version a été conçue pour accueillir un couple, deux enfants et leurs bagages. Mission qu’aucune Mini n’était jusqu’alors capable d’assumer.
Une Mini dotée d’un habitable généreux et d’un coffre, on croit rêver ! Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, la Countryman progresse au niveau confort. Cinq places, une banquette arrière coulissante sur 13 cm (modularité 40-20-40) ou quatre lorsque l’on opte pour le rail de rangement central, on a bien affaire à une familiale.
Mais ce qu’elle gagne en habitabilité et en moelleux, la Countryman le perd en agilité. Le poids en est la cause. C’est surtout vrai en mode « All 4 » (quatre roues motrices), un système fourni par GKN, géré électroniquement, lequel permet « d’expédier » le couple jusqu’à 100 % à l’arrière en cas de très faible adhérence. Sur route, en deux roues motrices et grâce au moteur essence 184 ch associé à une boîte mécanique six rapports, la Countryman redevient un engin turbulent.
Partant du principe que l’on n’est jamais si bien servi que par soi-même, BMW a renoncé au HDI du groupe PSA et concocté une variante du 2 l common rail de la Série 3 pour le Diesel. 112 ch, c’est juste ce qu’il faut pour un bon père de famille désireux de concilier économie et plaisir de conduite. En dessous, c’est-à-dire avec le 90 ch, on demande à voir.
Globalement, cette Countryman est une réussite, y compris esthétique. Le gros problème, ce sont les prix. Quand on met le nez dans les tarifs et que l’on succombe à la tentation des options (nombreuses), on attrape facilement la migraine !
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