La marche de contestation des médecins généralistes, des résidents et internes de médecine générale et de leurs enseignants dans les rues de la capitale, samedi 22 janvier, revêt une importance capitale pour les opposants à la nouvelle convention.
Une forte mobilisation de la profession jetterait une première ombre sur la réforme de l'assurance-maladie, à l'heure où les assurés sociaux commencent à recevoir leur formulaire de choix de médecin traitant. Le syndicat MG-France, qui a refusé de signer la convention médicale, a appelé lundi dernier les généralistes libéraux à ne plus effectuer leurs gardes et astreintes après 23 heures et à fermer leur cabinet samedi pour participer, à partir de 12 h 30, entre Montparnasse et le ministère de la Santé, à la marche de contestation organisée par l'Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (Isnar-IMG). Le Dr Pierre Costes indique qu'il refuse que « les généralistes soient réduits, par la convention, à faire ce que les autres ne veulent plus faire » et renouvelle son mot d'ordre de surseoir au formulaire de choix du médecin traitant.
Le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (Snjmg) a également appelé les généralistes installés et remplaçants à participer aux côtés des patients à la manifestation. Le syndicat de jeunes médecins redoute le « montage d'une usine à gaz » avec le dispositif du médecin traitant et le nouveau parcours de soins. La marche de samedi fait suite à un mouvement de grève totale et illimitée des activités de service, de gardes et d'astreintes lancé cette semaine à l'initiative de l'Isnar-IMG, représentatif de 3 100 étudiants sur les 5 700 résidents et internes de médecine générale. Dans de nombreuses villes, les internes de médecine générale étaient invités à porter des brassards noirs et à distribuer des tracts aux patients pour expliquer les raisons de leur mécontentement. Ce mouvement d'information ne semble pas avoir grandement affecté le fonctionnement des services des hôpitaux. Le Syndicat des internes des hôpitaux (Isnih) s'était fortement opposé au préavis de l'Isnar-IMG, estimant que la réforme « va bien dans le bon sens en participant d'une volonté de sauvegarde de notre système de soins ». Dans les établissements de l'AP-HP, où le syndicat est peu représenté, aucune perturbation notoire n'était à signaler.
Deux jours avant la manifestation test de samedi, « le Quotidien » fait un rapide tour de France de la préparation des contestataires.
Les régions préparent la manifestation de samedi
Une marche test pour les opposants à la convention
Publié le 19/01/2005
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> CH. G.
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7670
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