CHIRURGIENS, associations de patients et directeurs de clinique manifestent ce matin devant le ministère de la Santé pour dénoncer l’intégration de certains dispositifs médicaux implantables (DMI) dans les tarifs des établissements privés, une mesure mise en oeuvre dans le cadre de la réforme de la tarification à l’activité (T2A). Les syndicats de chirurgiens orthopédistes (Snco), viscéraux et digestifs (Sncvd) et l’Union des chirurgiens de France (Ucdf) désapprouvent la signature d’un accord entre le ministère de la Santé et la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) (« le Quotidien » du 4 avril). Ce texte prévoit la création d’un groupe de concertation et la mise en place d’un mécanisme de neutralité financière pour les établissements de soins privés qui pourraient être pénalisés par les tarifs. «Nous ne voulons pas que les cliniques fassent les avances pour les DMI car certaines ne sont pas en état de le faire!», affirme le Dr Jacques Caton. Le président du Snco est conscient que le gouvernement ne retirera pas l’arrêté du 28 février qui a entériné cette mesure. Tout au moins souhaite-t-il que les DMI continuent d’être remboursés «à l’euro l’euro» et que les syndicats de spécialités soient représentés dans le groupe de travail qui planchera sur la composition des groupes homogènes de séjour (GHS).
Déremboursement des DMI
Une manifestation ce matin
Publié le 09/04/2006
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7937
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