Les villes de Bordeaux et de Paris disposeront chacune d'une Maison de l'adolescent dans les prochaines semaines. Il s'agit d'une structure hospitalière semblable à celle qui fonctionne à titre expérimental au Havre, depuis 1999. L'objectif est de répondre à la demande de jeunes de 13 à 20 ans « en état de souffrance ».
Selon des statistiques portant sur l'année 2001, l'adolescent qui a recours aux services d'un tel lieu est plutôt une fille (63 %), âgée de 13 à 16 ans (61 %), venue pour des troubles de relations familiales (18 %), une tentative de suicide (17 %), des angoisses (11 %) ou des problèmes scolaires (10 %). Toujours au Havre, une équipe mobile, composée d'infirmiers et d'éducateurs, est disponible les samedis, dimanches et jours fériés compris. Le contact peut se limiter à un simple conseil ou être le point de départ d'un travail de plusieurs mois avec un psychothérapeute, une assistante sociale, une nutritionniste ou une gynécologue. Dans tous les cas, souligne Véronique Bélangé, psychologue, « nous sommes un centre de soins, pas une maison du bonheur ».
Une Maison de l'adolescent à Bordeaux et à Paris
Publié le 14/01/2003
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Le Quotidien du Mdecin
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr: 7252
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature