Grossesse et alcool

Une journée pour en parler

Publié le 06/09/2004

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ON A BEAUCOUP parlé, cet été, du syndrome d'alcoolisation foetale. Le parquet de Lille a ouvert une enquête à la suite de la plainte d'une association de Roubaix selon laquelle les femmes enceintes ne sont pas informées par les producteurs d'alcool des dangers qu'encourt leur fœtus si elles boivent. Le ministre de la Santé a promis pour l'automne une campagne de prévention recommandant l'abstinence complète (« le Quotidien » du 26 août).
En attendant, l'information passe par la Journée internationale de sensibilisation au syndrome d'alcoolisation fœtale, cinquième du genre, qui aura lieu le 9 septembre. En France, c'est le groupement régional d'alcoologie et d'addictologie (GRA)* Nord - Pas-de Calais qui l'organise avec le concours du conseil de l'Ordre des sages-femmes et du conseil régional de l'Ordre des pharmaciens. Les structures et les professionnels de la région (maternités, Cpam, centres hospitaliers, pharmacies...) seront mobilisés pour diffuser l'information par divers moyens. Entre autres, des plaquettes d'information rappelant aux femmes enceintes que « toute boisson alcoolisée est une substance toxique et nuit à votre santé et à celle de votre bébé », ou qu' « une canette de bière contient autant d'alcool qu'un verre de vin, d'apéritif, de champagne ou d'alcool fort ».
Le GRA a mis au point pour les professionnels une plaquette recensant « les 10 questions qui peuvent vous êtres posées », avec leurs réponses : « Quels sont les effets de l'alcool sur le fœtus et l'enfant ? », « Les conduites d'alcoolisation du père peuvent-elles avoir des conséquences... ? » ou encore « Je suis enceinte de deux mois, j'ai pris "une cuite" hier, faut-il que j'avorte ? ».

Tél. 03.20.55.01.95, gra@alcoosite.com.

Le Quotidien du Mdecin