SELECTION DU READER’S DIGEST
Février
C’EST EN PENSANT à l’inconfort de sa propre femme et de ses patientes qu’un médecin américain, le Dr Earle Cleveland Hass, a mis au point le tampon hygiénique. « Sélection du Reader’s Digest » a choisi ce mois-ci de raconter l’histoire du Tampax, «une invention masculine ... très féminine». Il a l’idée de remplacer le papyrus utilisé par les anciennes Egyptiennes ou la laine lubrifiée enduite de cire des Romaines par un matériau qu’il connaît bien, le coton dont il se sert pour panser et nettoyer les plaies. Parce qu’une amie lui explique qu’elle utilise une éponge pour arrêter le flux menstruel, il imagine le tampon périodique et son applicateur en carton et dépose le brevet en 1931 assorti d’un nom de marque, Tampax. C’est une femme, Gertrude Tenderich, qui, comprenant l’intérêt de l’invention, rachète le brevet. Elle commence à produire les premiers tampons qu’elle fabrique chez elle, sur sa machine à coudre. Elle engage des vendeurs qui démarchent les drugstores mais se heurtent à une farouche résistance. Grâce à l’appui d’un promoteur new-yorkais, le tampon bénéficiera d’une vaste campagne d’information et Gertrude Tenderich réussira à fonder la Tampax Incorporated en 1936. Quatre ans plus tard, le tampon sera présent dans une centaine de pays. La France le découvrira en 1951.
FAMILI
Mars
Des astuces antinausées
«ELLES FRAPPENT souvent dès le réveil, lorsque l’estomac est vide. Mais elles surviennent aussi quand bon leur semble. Apparaissent parfois dès le retard de règles, plus généralement vers la cinquième semaine de grossesse. Epargnent certaines femmes et en accablent d’autres.» Elles sont si caractéristiques que lorsqu’une femme avoue en être victime, la première question qui vient à l’esprit est celle-ci : «Tu ne serais pas enceinte, par hasard?» Les nausées peuvent être très pénibles, mais «si vous suivez nos conseils, vous avez toutes les chances de les voir diminuer», affirme le mensuel « Famili ». Douze astuces qui font la part belle à l’hygiène alimentaire, par exemple le grignotage dès le réveil, mais qui privilégie le solide (pain, fromage blanc, céréales) plutôt que le liquide ou le fractionnement des repas avec des aliments qui plaisent et en évitant ceux dont l’odeur et la vue dérangent. Le repos est indispensable car le stress, la fatigue et le manque de sommeil exacerbent les nausées. Pourquoi ne pas se laisser tenter par les remèdes de grand-mère, comme le citron ou le miel : «C’est tellement simple que ça vaut le coup d’essayer.» Plus exotique, le gingembre frais râpé en infusion (2 ou 3 tasses par jour). Sans oublier le médecines douces qui ont leurs solutions contre les problèmes digestifs : homéopathie, ostéopathie ou acupuncture.
MARIE-FRANCE
Mars
Mieux vaut prévenir que guérir
«SOUVENT, on oscille entre savoir à tout prix et opter pour la politique de l’autruche», explique « Marie-France » à ses lectrices. Une boule dans le sein, un grain de beauté bizarre, des règles yoyo, on a le coeur qui flanche. «Les symptômes qui nous inquiètent ne sont pas forcément graves», rassure le mensuel. Symptôme après symptôme, il a mené l’enquête. Pour chacun, un leitmotiv : «On se calme.» La boule dans le sein par exemple : les tumeurs sont le plus souvent bénignes et une femme sur deux a ou aura un kyste au cours de sa vie. La peur irrationnelle du dépistage ne se justifie donc pas : «Elle expose plus qu’elle ne protège.» Et si un cancer du sein est dépisté précocement, le risque de mortalité chute de 45 %. Autre exemple, une petite boule dure de moins d’un centimètre, indolore, palpable, qui apparaît sans signe avant-coureur. Pas de panique, mais il faut se poser les bonnes questions : un ganglion dans l’aine peut être le signe d’une cystite ou d’une infection génitale dans les jours qui ont précédé ; dans l’aisselle, le signe d’une coupure au rasoir pas très nette qui disparaîtra en quelques semaines. Cela peut être aussi l’un des symptômes du cancer du sein. Alors, dans le doute, il faut consulter. En cas de vraies urgences cependant (un ventre très douloureux ou des maux de tête violents inhabituels), ne pas hésiter à appeler le Samu (le 15 d’un fixe, le 112 d’un portable).
BIBA
Mars
Migraine cataméniale, la cata
DANS SA RUBRIQUE « Bobos & co », « Biba » fait le point sur une pathologie exclusivement féminine, la migraine cataméniale. «A chaque fois que j’ai mes règles, je me paye en plus une migraine. Une vrai cata!» Une plainte qu’expriment toutes celles qui en souffrent. Unilatérale, pulsatile, très intense, aggravée par l’activité physique, la migraine cataméniale a les mêmes caractéristiques que les autres. Elle apparaît en début de cycle, deux jours avant et jusqu’à trois jours après les règles. En dehors des traitements classiques de la migraine, le traitement consiste à réduire les fluctuations hormonales : pilule non-stop (prise en continu) ou minidosée en estrogènes ; patch ou gel d’estrogènes à mettre le temps des règles si on n’est pas sous pilule, ou pendant la semaine d’interruption. Les lectrices concernées sauront qu’il existe des consultations spécialisées dont la liste est disponible à l’association France Migraine ou sur sosmigraine.com.
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