LE PRIX PROGRESS, offert depuis 1996 par les Laboratoires Roche à des équipes multidisciplinaires médicales ou paramédicales ayant pour projet d’améliorer la prise en charge au quotidien des patients atteints d’hépatites virales, a été remis pour l’année 2005 au représentant de l’Apaacs, le Dr Francis Gache, médecin interniste à l’hôpital Joseph-Ducuing de Toulouse.
Le projet de l’association s’articule autour d’un spectacle de danse exécuté par la compagnie africaine « Pierre sacrée ». L’objectif est de sensibiliser l’univers médical, social et associatif à la nécessité de renforcer le dépistage de l’hépatite C pour en améliorer le traitement. Spectacle et débat seront proposés à sept CHU et CHR entre le 9 et le 20 octobre 2006. «A travers cette chorégraphie originale de Lebau Boumpoutou, nous souhaitons souligner que, si la maladie et, surtout, son traitement étaient difficiles, au bout du chemin il y avait l’espoir de guérir», témoigne le Dr Gache.
L’hépatite C reste souvent ignorée : en France, 44 % des 600 000 personnes infectées ignorent leur état et ne bénéficient donc pas du traitement, pourtant efficace. La prise en charge de cette pathologie est d’autant plus délicate que la majorité des nouveaux cas (70 %) est dépendante de l’alcool ou de drogues. Malgré les chances élevées de guérison – les formes d’hépatite C (génotype 2 et 3), plus fréquentes chez les patients dépendants, guérissent dans près de 80 % des cas –, le corps médical hésite à imposer un traitement lourd d’effets secondaires à cette population qui pose généralement problème en termes d’observance.
A travers le prix Progress, les Laboratoires Roche ont déjà récompensé vingt-deux projets, tous tournés vers le patient atteint d’hépatite virale B ou C. Les laboratoires, à l’origine du premier interféron recombinant commercialisé en 1986 sous la marque Roféron A (interféron alpha 2a), commercialisent désormais une forme pégylée de cette molécule sous la marque Pegasys que complète une ribavirine, Copegus‚ dans le traitement du VHC en monoïnfection et en coïnfection VIH-VHC.
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