EN ATTENDANT l’arrivée – lointaine – de l’hydrogène et celle du tout-électrique, la technologie hybride-essence reste une solution crédible. C’est ce qu’entend démontrer Mercedes avec la S 400 H.
Contrairement à la Toyota Prius, qui permet de rouler 100 % électrique en ville, la S 400 H n’est pas une « full hybrid ». Ce modèle n’arrivera sur la S 500 qu’en 2012, avec une consommation annoncée de 3,2 l et des rejets de 74 g. Soit deux ans après le Diesel hybride prévu l’an prochain.
La S 400 H n’est donc qu’une solution de transition. Avec une consommation théorique de 7,9 l, 186 g de C0 2 et 16,3 mkg de couple en plus, elle est incontestablement plus citoyenne que la S 350 essence.
En additionnant les 279 CV du V6 essence et les 20 CV supplémentaires fournis par le module électrique (batterie lithium ion d’un poids de 27 kg), on arrive à une puissance cumulée de 299 CV. Cette 400 S hybride équipée d’un Stop and Start permet en outre la récupération de l’énergie au freinage. En dépit de son poids – environ deux tonnes, dont 75 kg pour les seuls composants hybrides – et de son prix supérieur (1 750 euros), la S 400 H limite la casse en terme de consommation par rapport à la S 350 essence. Confort, silence et puissance sont au rendez-vous.
Mais entre une S 400 H et une S 350 CDI (199 g pour 235 CV), il y a débat. D’autant que cette dernière est moins chère : 82 500 contre 92 300 euros. En dehors de la consommation, le seul argument plaidant en faveur de la S 400 H reste la gratuité de la carte grise. Quant à l’exonération de la TVS (taxe sur les véhicules de société) elle est actuellement à l’étude.
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