LE SYNDICAT national des chirurgiens orthopédistes et traumatologues (Snco), qui «regroupe l’ensemble des chirurgiens orthopédistes hospitaliers et libéraux», demande à ses adhérents «de ne pas s’associer» au mouvement «La France sans blocs opératoires», programmé à partir du 24 juillet par l’Union des chirurgiens de France (Ucdf), «sauf si, à titre personnel, ceux-ci souhaitent la faire». Ce mouvement de grève «ne peut être une réponse efficace et pertinente aux difficultés actuelles de la chirurgie française», selon le Snco, qui juge «inopportun de le faire à cette date».
Le Snco invoque «les difficultés financières, déjà aggravées par le déremboursement des DMI» (dispositifs médicaux implantables) des cliniques privées et «le risque» que ce mouvement soit «interprété par le gouvernement et le public comme une semaine supplémentaire de vacances pour les chirurgiens libéraux».
Toutefois, «sans proposition de solutions de la part de Xavier Bertrand d’ici à la fin de l’été», le Snco annonce qu’il «lancera à la rentrée un vaste mouvement d’action unitaire qui réunira tous les chirurgiens libéraux et hospitaliers afin de défendre les droits et les soins dus aux patients ainsi que la pratique de la chirurgie en France».
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature